Si vous voulez mon avis
Famille

Si vous voulez mon avis…

« Si vous voulez mon avis… »

Justement non, je ne veux pas votre avis.

J’ai galéré pour trouver un médecin pour Petit Girafon… j’ai changé quatre fois suite à de grosses déceptions, pour finalement retourner chez l’homéopathe qui me suivait quand j’étais ado. Malheureusement, elle a décidé d’arrêter pour aller travailler en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Nouvelle déception, car j’avais enfin en face de moi un médecin à l’écoute, bienveillant et en prime homéopathe!

Pour le dernier rappel de vaccin de Petit Girafon, je suis donc allée voir sa remplaçante. Je n’y allais pas spécialement confiante… Une femme jeune, sûrement pas encore maman, aux premiers abords sympathique… Mais la consultation a été un véritable enfer! Petit Girafon a refusé qu’elle le touche. Il se débattait en hurlant, elle a insisté, il a fallu le contraindre physiquement, il s’est griffé au sang… tout ça pour compter le nombre de dents, tout ça pour absolument le peser sur la balance pour bébé… Je me sentais tellement mal…

Même si cela faisait 6 mois qu’on avait pas fait un check up, je me fichais bien de savoir combien il pesait, sa taille ou le nombre de ses dents. Il est en bonne santé c’est tout ce qui compte… Entendre le mot « caprice », les phrases « C’est pas toi qui fait la loi ici » ou « je crois qu’il fait sa petite loi à la maison »… Ca m’a blessé. Pour lui. Pour moi.

C’était sans compter sur les « si vous voulez mon avis » concernant le sommeil ou l’alimentation… les deux points compliqués avec Petit Girafon. Je lui ai confié sans gêne nos soucis, mais je ne cherchais aucun conseil. Elle m’a questionnée, j’ai répondu. Je ne les vis pas mal ces difficultés, je fais avec et je m’adapte, tout va bien! J’ai reçu en échange des jugements et des remarques très loin de la bienveillance.

Petit Girafon voulait partir à tout prix… Il me tirait le bras, se tapait la tête contre la porte… Je suis sortie mal, le coeur lourd. Je m’en voulais d’avoir laissé Petit Girafon subir cela. Il oubliera vite, les enfants oublient vite. Mais je m’en veux terriblement, encore une fois de ne pas avoir su m’imposer, de ne pas avoir dit STOP, de ne pas avoir osé dire que ça ne concernait que nous. Oui, je m’en veux de cette faiblesse. J’ai l’impression de ne pas avoir protégé mon petit bonhomme. C’est sûrement trop, trop fort comme ressenti, mais mon hyper sensibilité (non, pas « hypersensibilité ») me joue des tours.

Bref, je les ai trouvé présomptueux ces « si vous voulez mon avis », comme si la position de médecin prévalait sur « l’instinct » d’une maman.

35 ans, mariée et maman de 2 enfants. Multi-passionnée et résolument optimiste ! Vous trouverez par ici des partages et tranches de vie, sans chichi, en toute simplicité ! Pour en savoir un peu plus sur moi, n'hésitez pas à aller lire ma page "à propos" ! Au plaisir de vous lire !

6 commentaires

  • completementnad

    J’ai la chance d’avoir trouver un médecin a côté de chez nous qui elle prend le temps ne force pas essaie par des jeux pour détendre l’enfant et c’est comme ça que ma Chacha a été « domptée » et je peux te dire que c’était pas gagné! Depuis elle adore y aller même si tout va bien juste pour voir SON docteur parce que c’est SON docteur comme elle dit.
    Je t’ai écouté parler de ton petit Girafon le week end dernier et je peux t’assurer une chose c’est que tu n’as aucune raison de culpabiliser car tu gères super bien ton rôle de maman.
    Tu connais ton enfant mieux que personne et personne ne peut se permettre ce genre de réflexions même pas un médecin.
    Franchement tu aurais du la planter là ça lui aurait fait les pieds!
    Mais toute douce que tu es je comprends que tu n’ais pas osé.

    • maman-mammouth

      Merci <3
      J'espère réussir à retrouver un bon médecin, qui puisse le suivre sur la durée, sans le traumatiser à chaque fois! ^^
      C'est vrai que je n'ai pas (encore) la poigne pour m'imposer, mais ce qui est certain c'est qu'elle ne nous reverra pas!

  • Aloès

    J’ai déjà ressenti ce sentiment aussi de ne pas apprécier la façon dont le médecin s’adresse à mon fils, le juge lui, et donc moi à travers lui, à l’emporte pièce, sans chercher plus loin… Je n’ai pas non plus eu le courage de prendre la porte, question de caractère je suppose. Mais maintenant, tu as toute liberté de ne pas y retourner, et c’est en ça que protèges ton bonhomme 😉
    La culpabilité maternelle, j’en ai bouffé, c’est un sacré fléau ! Pas facile de lui tourner le dos, mais quand on y parvient, tout devient un peu plus simple. Et puis personne d’autre que toi ne peut savoir ce qui est bon pour ton fils 😉

  • séverine wuillemier

    eh bé c est quoi ce docteur?elle devrait pas juger,tu lui as pas demandé son avis
    celui de théo été urgentiste et du coup il va a l essentiel.ca me va trés bien

A vos claviers !

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