60 jours sans facebook
Cela fait deux mois, soit 60 jours, que j’ai désactivé mon compte facebook. Mon profil personnel ainsi que la page du blog. Je n’y ai plus accès… et cela ne me manque absolument pas ! Cela faisait plusieurs années que j’hésitais à quitter facebook sans parvenir à sauter le pas, comme en témoignent plusieurs de mes articles…
Facebook or not facebook (2018)
Ma vie (presque) sans facebook (2018)
Facebook or not facebook (2020)
Un mois sans page facebook (2020)
Bref. Une réflexion qui revient régulièrement depuis 3 ans. Et je crois que j’étais arrivée au bout. J’étais prête.
Jusque là, j’ai toujours trouvé tout un tas d’excuses pour ne pas quitter le bateau. Je devais encore trouver un bénéfice à Facebook qui faisait pencher la balance du côté « Je reste ». Et puis… avec la pandémie, les débats sur l’instruction en famille, et toutes les polémiques de ces derniers mois, j’ai saturé. Je suis arrivée au point de saturation. Ce réseau social me renvoyait davantage de négatif que de positif.
La peur de « perte » s’était dissoute. Je ne craignais plus de passer à côté de quelque chose, de perdre des informations, de perdre des contacts. Non, cette peur n’existait plus, alors du jour au lendemain, j’ai cliqué sur « désactiver ». Je n’ai pas totalement supprimer mon compte pour l’instant, car avant cela, je voudrais supprimer toutes les données qui sont dessus, récupérer certaines choses… et cela prendra énormément de temps, donc je m’y mettrai plus tard, puis je supprimerai définitivement.
J’y ai gagné un profond sentiment de liberté.
Je ne suis plus polluée par des informations et de l’agressivité dont je ne sais que faire ensuite. Je n’ai plus cette pression de l’immédiateté.
Oui, je me sens plus libre. C’est fou, car quand on y pense, ce n’est rien de plus qu’un réseau social, un truc virtuel… mais qui peut prendre tellement de place ! Alors oui, pour trouver certaines informations, je suis obligée de chercher par moi-même. Parfois c’est un peu moins aisé que via facebook. Mais honnêtement cela ne me dérange absolument pas. Lorsque j’ai besoin d’un renseignement, je vais le chercher. Je ne suis pas assaillie de tout un tas de données, de vidéos, de publications que je n’ai pas choisies. Parce que non, on ne choisit pas forcément ce que l’on voit sur facebook. Les algorithmes décident beaucoup pour nous et combien de fois ai-je vu apparaître sur mon fil d’actualité une publication polémique, car l’un de mes contacts avait laissé un commentaire. Je m’épargne la lecture des avis de tous sur la vie de chacun, les jugements, les critiques, les méchancetés… Il y en a suffisamment dans la vraie vie.
J’y gagne en sérénité, et cela n’a pas de prix.
J’ai bien d’autres biais pour prendre des nouvelles de ceux qui comptent.
Je suis en phase. Et c’est le plus important !