Humeurs

Ma vie professionnelle « atypique »

Je ne crois pas avoir déjà parlé, en détails, de ma vie professionnelle ici, sur le blog. J’ai un parcours professionnel assez décousu et atypique… Je ne suis jamais parvenue à me poser sur une seule voie. A l’école, j’ai toujours été bonne élève, sans avoir besoin de beaucoup travailler. J’étais une élève impliquée et consciencieuse, même si je me suis souvent ennuyée et que je ne me sentais pas forcément à ma place. On me voyait sans problème faire de grandes études, mais pas moi. Quand on me destinait à un bac scientifique, j’ai décidé de partir en littéraire et c’était le bon choix. J’ai aimé ces deux années de lycée et décroché mon bac avec mention bien.

Un bac littéraire qui ne m’aura pas servi à grand chose, car après un job d’été en restauration, je suis partie en mise à niveau hôtellerie-restauration afin d’intégrer un BTS… BTS que je n’ai pas terminé. J’ai alors atterri sur les bancs la fac en licence de psychologie, mais je n’ai pas beaucoup fréquenté les amphithéâtres. J’ai pas mal bougé cette année-là, je suis souvent allée en Italie. J’ai tout de même profité de cette année « creuse » pour passer mon BAFA. L’année suivante j’ai donc travaillé dans l’animation, tout en préparant mon CAP Petite Enfance. J’ai poursuivi avec un BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et des Sports) Loisirs Tous Publics, en ferme pédagogique. Suite à cette formation, j’ai coupé un peu avec ce milieu, et j’ai travaillé en MAS (Maison d’Accueil Spécialisé) en tant qu’AMP (Aide Médico-Psychologique) remplaçante (et non diplômée), tout en faisant des heures d’aide à domicile et d’aide aux devoirs en parallèle. J’ai également été surveillante en collège… mais je n’ai tenu que deux mois 😅

J’ai fini par trouver un poste de directrice de centre de loisirs, que j’ai occupé jusqu’à mon premier congé maternité. Je n’ai pas repris cet emploi par la suite. J’ai été assistante maternelle pendant deux ans. J’effectuais aussi, en parallèle, quelques missions de traduction et de rédaction web… Et j’ai monté deux entreprises de couture, qui sont aujourd’hui fermées.

Depuis février 2020, je n’ai plus aucune activité professionnelle et cela me manque un peu. Ma vie professionnelle a été atypique et parfaitement instable, et je pense qu’elle ne sera jamais linéaire. Aujourd’hui, j’éprouve parfois le besoin de retrouver une activité rémunératrice, qui soit compatible avec mes choix de vie et ma santé. Pour l’instant, je n’entrevois aucun chemin clair devant moi, parce que je ne sais pas quelle direction emprunter. Ça viendra sans doute. J’ai démarré une formation l’été dernier, mais je peine à la terminer et je ne suis vraiment pas certaine que ce soit la voie que je souhaite prendre.

J’ignore donc toujours où mon chemin me mènera. La seule chose dont je suis certaine, c’est que s’il était soudainement nécessaire que je travaille, j’irais travailler. J’ai plusieurs cordes à mon arc et je ne suis pas effrayée par un emploi qui serait, provisoirement, uniquement alimentaire. L’ombre au tableau reste ma santé, mais je suis habituée à fonctionner en sur-régime. Cela ne me fait pas particulièrement peur, même si ce ne serait sans doute pas viable sur le long terme.

Je ne regrette pas les choix qui ont émaillé mon parcours professionnel. Je n’ai jamais eu de grandes ambitions professionnelles et je le dis sans honte. J’ai toujours préféré savoir vivre avec peu et les métiers « prestigieux » ne m’ont jamais attirée. Je ne considère pas que la réussite passe nécessairement par le travail et le nombre de chiffre sur une fiche de paie 🙂

Enfin bref ! Aujourd’hui, j’avais envie de poser ça par ici 😉

Et vous, vos parcours professionnels ?

35 ans, mariée et maman de 2 enfants. Multi-passionnée et résolument optimiste ! Vous trouverez par ici des partages et tranches de vie, sans chichi, en toute simplicité ! Pour en savoir un peu plus sur moi, n'hésitez pas à aller lire ma page "à propos" ! Au plaisir de vous lire !

3 commentaires

  • Anonyme

    Coucou Audrey !

    Ton article m’a fait rire ! J’ai eu tout autant de rebondissements. Peut-être que les 1989 n’arrivent pas à se poser pour une voie seulement…

    J’ai aussi eu des facilités en classe, toujours, et je voulais faire un cap pâtissier mais à l’époque cette option était surtout réservée à ceux qui ne travaillaient pas (!). Tous les cap et les BEP d’ailleurs… Absolument ridicule. J’aurais adoré mais j’ai fait une générale puis comme littéraire était aussi restreignant, on m’a conseillé de faire ES. Mon bac en poche, j’ai été faire de la gestion, mais je voulais être bibliothécaire moi
    Je ne regrette pas mon DUT car j’ai pu être étudiante Erasmus à Grenade. J’ai adoré !
    A 17ans je me suis inscrite au BAFA, que j’ai eu dans la foulée.
    J’ai été bénévole dans plusieurs associations, de soutien scolaire, dans l’humanitaire, dans la localité.
    Puis j’ai continué en licence de gestion.
    J’ai travaillé apres son obtention, mais quel ennui. Quel travail barbant. J’ai toujours refusé les CDI qu’on me proposait, je ne faisais que des CDD et des missions d’intérim. Je me disais qu’un CDI m’enfermerait et que je crèverais (oui je suis très optimiste comme fille).
    Puis à la dernière mission longue, j’ai sauté le pas et me suis inscrite dans une formation d’éducatrice spécialisée. L’école était très libre, éducation populaire qui me plaisait. Mon stage en pédopsychiatrie était intense. J’ai beaucoup appris et j’ai été beaucoup déçue également.
    A la fin de l’année j’étais enceinte, avec ce que j’avais vu comme problèmes, je savais que ma présence auprès de mon bébé était essentielle, vitale. J’ai tout arrêté, j’ai eu un deuxième bébé 4ans après. Je n’ai jamais repris.
    Mais je me suis formée seule sur pleins de choses : la pâtisserie bien entendu, la broderie, la couture, l’aquarelle, la naturopathie.
    Être maman c’est être un peu tout à la fois, animatrice, pâtissière, prof et tout ce que l’on peut imaginer.

    Premier commentaire sur ce blog et quel pavé ! Je t’ai découverte il y a quelques jours, quand j’étais à la recherche de projets éducatifs pour la demande d’IEF. Une première pour nous suite à des évènements indépendants de notre volonté mais qui ont le mérite de me faire passer le pas sur quelque chose que je souhaitais faire depuis longtemps. J’ai beaucouuuup lu sur l’éducation, les pédagogies et tout ce qui peut s’y rapporter, j’ai commencé quand j’étais enceinte de mon 1er bébé. L’instruction en famille était quelque chose qui me parlait énormément, le fait que ce soit l’enfant qui puisse décider de l’objet de ses études, avec un parent référent qui apporte son aide quand le besoin s’en fait ressentir, j’ai toujours trouvé que c’était le meilleur moyen d’apprendre avec plaisir, sans stress et tout en développant créativité et esprit critique. Je fais donc ma première demande cette année .

    Et je serais au moins tombée sur ton super blog ! Mis à jour régulièrement et ce depuis des années ! J’avoue être impressionnée. Bravo pour ton travail !

    Nora

    • Maud

      Bonjour Nora ! Bienvenue par ici alors ! 🙂
      Et merci d’avoir pris le temps de me laisser un commentaire !
      Je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu un parcours professionnel peu linéaire ! 😀
      Je croise les doigts pour toi, pour vous, pour cette première demande d’IEF ! … La nouvelle loi complique vraiment tout, mais j’espère que tout coeur que la majorité des familles souhaitant faire ce choix de vie puisse le mener !

      A bientôt !

A vos claviers !

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