La promesse de l’Oasis
La promesse de l’Oasis
Béatrice Courtot
Editions Charleston
19€
« Paris, 2018. Alors que son grand-père est à l’hôpital suite à un arrêt cardiaque, Nour s’interroge : les mystérieuses calligraphies arabes qu’il a reçues seraient-elles à l’origine de son malaise ? Que signifie ce dessin d’hirondelle qui revient comme une signature ? Son Papé ne lui a jamais parlé de sa jeunesse en Algérie, ce pays où il est né et qu’il a dû quitter du jour au lendemain pour rejoindre la France où tout lui était étranger.
Nour ne connaît rien du souffle chaud du sirocco, de la beauté du désert et de ses oasis. Comme si un voile avait été posé sur ce passé encore douloureux. Peut-être est-ce enfin l’occasion pour elle de partir à la découverte de secrets de famille enfouis… Au même moment, en Algérie, une mystérieuse femme envoie inlassablement des lettres calligraphiées en France, espérant chaque jour une réponse…
Une bouleversante saga familiale, traversée par le brûlant soleil méditerranéen et l’ombre de la guerre d’Algérie. »
Ce roman ne m’a pas laissée indifférente. C’est une belle histoire de famille, avec ses drames.
Nous faisons la connaissance de Nour, qui traverse une période difficile, entre sa séparation récente et l’accident cardiaque de son grand-père. Elle est très attachée à ce dernier, qui a endossé la figure parentale, lorsque Nour a perdu ses parents. C’est dans cette morosité, qu’elle va se pencher sur ses origines. Dans l’appartement de son Papé, elle va tomber sur des calligraphies qui vont l’interpeller. Elle va alors partir en quête de sens, en quête de ses origines. Qui était vraiment sa grand-mère ? Pourquoi était-elle enfermée dans un mutisme dont rien ne semblait pouvoir la sortir ? Quelle est vraiment l’histoire de ses grands-parents, l’histoire de sa famille ?
Nour va alors remonter le temps en essayant d’assembler les pièces du puzzle de son histoire. Nous naviguons entre présent et passé, entre Paris et Algérie.
C’est un récit très touchant et bouleversant, qui parle du colonialisme, de la guerre d’Algérie. L’auteure ne prend pas partie, mais donne la voix aux différents regards sur cette guerre et cette période coloniale. On réalise alors très bien que l’Histoire ne peut se contenter d’une seule version. C’est un roman riche, qui aborde des thématiques sensibles… J’ai beaucoup aimé cette lecture !
Si j’ai attisé votre curiosité, je vous invite à commander ce roman chez votre libraire ! Vous le trouverez aussi en ligne.