Ca y est j’ai peur.

Il y a quelques jours, je vous disais que j’avais de nouveaux projets dans la tête. Je n’ai pas voulu laisser passer cette soudaine inspiration. Je me connais beaucoup trop… Si j’avais trop attendu, le soufflé serait retombé, bien aidé par mon syndrome de l’imposteur et tous mes mécanismes mentaux d’auto-sabotage. Alors, j’ai décidé de foncer. J’ai commandé la formation que je souhaitais suivre, j’ai noté toutes mes idées : futures formations, choses à prévoir etc.

J’ai reçu cette formation, par courrier et j’en ai pris connaissance rapidement, afin de me familiariser avec l’environnement de travail et l’organisation.

… et ça y est, j’ai peur.

Oui, je flippe au point d’être capable de tout abandonner avant même d’avoir commencé. Comme d’habitude. C’est loin d’être nouveau pour moi cette sensation. Je suis habituée et j’ai abandonné beaucoup de choses à cause de ça. Cela m’agace d’ailleurs d’en être toujours au même stade et de ne pas être parvenue à avancer sur ce point-là.

Je suis envahie de tout un tas de pensées négatives du style : « Non, mais en fait, t’as surestimé tes capacités ! », « Tu vas pas y arriver. », « C’était peut-être pas une bonne idée finalement. », « T’aurais du réfléchir davantage !« … Bref, voyez, je suis hyper encourageante avec moi-même ! Quel bonheur parfois de cohabiter avec la personne que je suis…

Mais, j’ai décidé d’aller de l’avant malgré tout et de laisser cancaner les voix dans ma tête. J’ai commandé d’occasion certains livres conseillés et j’ai commencé à réfléchir à un planning afin de pouvoir m’octroyer des temps de travail. Des vrais temps de travail, on s’entend. Pas des temps de travail où je serais dérangée toutes les 5 minutes. Cela ne va pas être simple avec deux enfants H24 à la maison, nous sommes d’accord. Mais ça n’est pas impossible non plus je pense. En tout cas, je vais faire de mon mieux pour y parvenir. Au fond, même si j’ai peur, même si ma tête essaie de me saborder, ce projet me tient à coeur.

Alors voilà, une part de moi est tellement enthousiaste à l’idée de se lancer dans une nouvelle aventure, et l’autre serait bien restée au chaud dans sa zone de confort. Donc j’ai peur. Cependant, je n’ai pas envie de laisser cette peur commander et m’empêcher.

Je vais y arriver !