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La revivre. Sans cesse.
J’ai lu ce bel article : Pleurer sa césarienne. J’ai pleuré bien sûr. Ca m’a tant parlé. Et j’ai pris conscience, une fois encore, que presque 1 an après… je n’ai toujours pas fait mon deuil. En fait, je n’ai même pas commencé ce travail de deuil. Et par-dessus tout, je n’ai pas pris le temps, peut-être pas eu le courage, de véritablement pleurer cet accouchement. Je n’ai pas pleuré quand on a posé ma petite merveille sur mon torse, entre deux fils. Je n’ai pas pleuré non plus, quand j’ai du la laisser partir avec son papa, à contre coeur, car je me sentais partir… tomber dans les vapes…
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Les dessous de ma césarienne
Cet article, ça fait des semaines que je veux le publier… mais je l’écris, je l’efface. Je n’ose pas. Pourquoi? Parce que j’ai peur. J’ai peur de passer pour celle qui accorde trop d’importance à une « simple » césarienne. Mais pourtant, il y a un truc qui ne me quitte plus depuis mon accouchement. Je n’arrive toujours pas à dire « j’ai accouché ». Je dis plutôt « ma fille est née ». Comme si je portais en moi une sorte d’illégitimité. C’est idiot je sais, mais je n’y peux rien, ça s’accroche à moi comme un pou. Il y a quelques jours, je suis tombée sur CET ARTICLE. Il m’a bouleversée. Ca résonnait tellement…
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Cet accouchement chamboulé
Mon accouchement n’était pas celui dont je rêvais… Je vous avais parlé de mes souhaits pour mon accouchement (clic clic). J’ai toujours été consciente que rien ne se passe comme on l’imagine. J’avais envie de me passer de péridurale, j’avais le souhait d’un retour anticipé à la maison. Les choses auront été un peu différentes. Tout commence jeudi 4 août 2016 à 4 heures. Un réveil « pipi » comme d’habitude. Mais très vite, je ressens des tiraillements dans le bas du ventre et je ne me sens pas hyper en forme… Je ne tente même pas de me recoucher, je m’allonge un peu sur le canapé, au calme. Je comprends vite…