Humeurs

Bilan 2023 et horizons 2024…

J’ai recommencé cet article à plusieurs reprises. J’étais vraiment partie pour faire un bilan de l’année qui vient de se terminer… et finalement, je ne m’en sens pas capable. Je ne suis pas parvenue à rédiger cet article, alors je l’ai laissé dans un coin, j’y suis revenue… Et non, vraiment je n’y arrive pas. C’est un exercice trop laborieux pour moi, actuellement, de dresser un bilan de l’année 2023. C’est une année qui a été compliquée. Je n’ai pas peur de le dire. Elle a été assez difficile, sur un peu tous les plans, mais surtout au niveau santé, physique et mentale. Je ne vais pas particulièrement bien, et ce n’est qu’une continuité de l’année écoulée. Je suis épuisée, physiquement, moralement. Je me sens seule dans ces difficultés, peu soutenue dans mon foyer et délaissée par le corps médical.

Mon anxiété sociale liée au médical est d’ailleurs devenue véritablement problématique ces derniers mois, au point de n’aller me soigner que si ce que j’ai peut potentiellement être grave ou perturber mon organisation quotidienne. Oui, c’est un peu absurde, mais pour vous donner un exemple, cet été j’ai fait une pyélonéphrite (infection  des reins) et c’est parce que j’ai lu sur internet que le traitement pouvait passer par cinq jours d’hospitalisation que je me suis décidée à consulter le médecin sur un créneau d’urgence. Parce qu’il n’était pas possible de m’organiser si je devais être hospitalisée… Je trouve ça triste de me voir en arriver là. C’est comme si, je m’étais un peu désintéressée de ma santé… Seules les conséquences sur mon quotidien dictent mes décisions. Je ne m’inquiète vraiment pas pour moi, ou pour d’éventuelles conséquences sur moi, mais uniquement sur l’impact que cela pourrait avoir sur notre organisation et sur ma capacité à continuer à pouvoir m’occuper de mes enfants. Cela en serait presque risible, si ça n’était pas aussi pathétique.

J’ai terminé l’année avec d’autres petits soucis de santé qui sont venus s’ajouter à la fibromyalgie, à la fatigue chronique et à la dépression. Et je ne le vis pas très bien. Quelqu’un doit avoir fait une poupée vaudou à mon effigie 😆 Je ne me voyais donc pas dresser un bilan de 2023. J’ai même mis en standby mon projet professionnel et j’ignore si j’arriverais à m’y remettre. Il n’y a finalement pas grand chose à ajouter, ça a été difficile. Evidemment, il y a eu des petits bonheurs et des bons moments, heureusement. Mais je ne peux nier que j’en ai bavé malgré tout, et que je morfle toujours.

Et tout comme, je ne saurais rédiger un bilan, je suis incapable de prendre des résolutions ou de me fixer des objectifs pour 2024. Bien sûr, j’aimerais que cette année soit plus douce et plus sereine. J’aimerais recouvrer une santé correcte et trouver un équilibre plus vertueux dans ma vie personnelle. Mais je suis réaliste, je ne compte pas viser trop haut. J’enchaîne déjà les chutes 😉 Donc, 2024 se passera… comme elle se passera. Je vais continuer à faire un jour après l’autre, à serrer les dents pour tenir debout et avancer coûte que coûte. Profiter des petits bonheurs, et rester combative et résiliente pour le reste.

Je suis désolée de ne pouvoir vous dresser un tableau plus positif, mais c’est ça aussi la vraie vie. Des passages à vide, parfois un peu longs. Cela ne m’empêche pas de vous adresser tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année ! 🙂

A bientôt ! Prenez soin de vous !

PS : Merci de ne pas me donner de conseils. Je ne suis pas capable, actuellement, de les accueillir avec bienveillance, même si je suis convaincue que cela part toujours une bonne intention.

35 ans, mariée et maman de 2 enfants. Multi-passionnée et résolument optimiste ! Vous trouverez par ici des partages et tranches de vie, sans chichi, en toute simplicité ! Pour en savoir un peu plus sur moi, n'hésitez pas à aller lire ma page "à propos" ! Au plaisir de vous lire !

2 commentaires

  • Anonyme

    Bonjour Maud je remercie pour tes bons voeux, je ne me permettrai pas de donner des conseils, juste te dire que je t’entends et je te comprends. J’espère que de l’avoir exprimé, réduira un peu ton mal-être et comme tu le dis, un jour après l’autre, et si tu as besoin de parler je suis là. Eveline, en Bourgogne

A vos claviers !

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